Le projet de jardin des plantes consiste à collectionner et rassembler les plantes en voie de disparition ; et offre un espace unique d'échanges d'information, des plantes et d'expériences. Ce projet est implantée au sud-ouest du parc du Belvédère en face de l'entrée du jardin zoologique, sur l'allée Jeannine, l'espace couvrira une superficie de 10 ha intégrant la pépinière municipale du Belvédère existant.

• La conservation du patrimoine génétique domestique et la valorisation des savoirs faire populaires dans ce domaine ;

• La conservation des espèces végétales séculaires existantes dans le parc et menacées d'extinction (Ficus rubginosa ; Dracena Draco; Phoenix Canarinsis ; Sophora secondiflora ; Sapotillier achevas...) ;

• L'introduction de végétaux typiquement tunisiens et méditerranéens.

Le projet du jardin des plantes et du conservatoire de la biodiversité domestique vient pour répondre à plusieurs exigences :

• Sur le plan de sauvegarde et de la biodiversité domestique : la Tunisie comme le reste des pays méditerranéens possède un patrimoine floristique menacé, sujet à une érosion alarmante touchant particulièrement la variabilité des espèces ;

• Sur le plan culturel : Il faut admettre que les savoirs ancestraux (distillation des essences, conservation des fruits...) sont en déperdition et qu'il est indispensable et urgent de recueillir et de rassembler les connaissances existantes, le bénéfice de décennies d'observation et d'expérience pourra ainsi être conservé et valorisé ;

• Sur le plan de l'éducation et de la sensibilisation : Le jardin des plantes assurera le développement des connaissances fondamentales et des pratiques, notamment chez les jeunes lycéens et étudiants à travers l'organisation de visites guidées et la distribution de documents ayants attrait de la biodiversité, les lacunes en matière de biodiversité domestique seront comblées.

• Les établissements scolaires : Pour apprendre aux écoliers et lycéens à découvrir la diversité des espèces et à reconnaître les plantes et leurs noms ;

• Les jeunes chercheurs universitaires : Pour compléter leur formation en la matière ;

• Les comités de quartiers et les passionnés de la nature : Pour susciter leur curiosité et les inciter à enrichir la panoplie végétale de leurs espace verts.

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